Le pédicure podologue, les pieds et l'appareil locomoteur sont ses spécialités.

Les bons conseils du podologue pour les pieds des touts petits

 

Dans ce domaine l’offre est très souvent valorisée pour des fonctions du chaussage qui ne prennent pas toujours en compte les besoins réels de l’enfant.


L’ACQUISITION DE L’EQUILIBRE : elle se fera pieds nus :  les touts petits adhèrent naturellement au contact d’un sol lisse type parquet, lino ou carrelage. Dans ces conditions l’enfant ne glisse pas et trouve plus facilement l’équilibre indispensable pour se tenir debout. Il stimule les récepteurs sensitifs de la plante du pied qui permettront une meilleure reconnaissance du sol et de ses aspérités.

LES CHAUSSONS souples bien proportionnés au volume du pied, qui ne le compriment pas, ou des chaussettes antidérapantes munies de pastilles en gomme peuvent être portés à la maison

LES CHAUSSURES PREMIERS PAS : L’idée que la chaussure va aider un bébé à se tenir debout plus rapidement est fausse. Pour le bébé la chaussure est un un carcan qu’il rejette. Il existe des chaussons vendus sous l’appellation « chaussures pré-marche ou de parc » renforcés au talon et au bout, munis d’une semelle gomme et d’une tige souple. Ces chaussons renforcés sont destinés à l’apprentissage de la marche à l’extérieur sur un sol non protégé. Ils isolent le pied du froid et le protègent des chocs. Il faut éviter les pieds nus sur les pelouses qui peuvent cacher des aspérités dangereuses.

 

LES CARACTÉRISTIQUES IDÉALES D’UNE CHAUSSURES SOUPLES D’EXTÉRIEUR

    • Une tige en cuir souple molletonnée sous la languette et en haut des quartiers pour éviter les frottements et atténuer la pression sur le cou-de-pied.
    • Un contrefort souple ou une semelle qui recouvre les quartiers pour maintenir confortablement le pied dans l’emboîtage.
    • Un bout-dur assez rigide ou une semelle qui recouvre la face distale des orteils pour les protéger des chocs. Dans tous les cas la tige doit recouvrir l’arrière et l’avant du pied.
    • Un système de serrage à lacet ou velcro : après l’introduction du pied dans la chaussure, veiller à ce que le talon du pied soit bien calé dans l’emboitage avant de fermer le velcro ou le lacet.
    • Une semelle antidérapante souple.

LES CHAUSSURES DU PETIT ENFANTS


Quand l’enfant aura acquis les différentes étapes de la marche, et sera à l’aise, le port de la chaussure deviendra indispensable.

Quelles en sont les caractéristiques ?

Le pied de l’enfant est souvent mis à rude épreuve du fait des sols inégaux et instables, mais aussi des conditions climatiques variées. Dehors, le pied a besoin d’être chaussé d’un soulier structuré pour éviter les déformations et les traumatismes …

Chez l’enfant, le chaussant revêt une importance plus grande encore que chez l’adulte car le pied est en croissance et un mauvais choix peut avoir des conséquences néfastes définitives qu’il conviendra de prévenir. La chaussure ne doit pas être choisie seulement sous l’influence d’une campagne publicitaire (dans certains cas, d’un matraquage marketing), mais plutôt sur la conception de la tige et du chaussant.

    • Un contrefort qui recouvre le talon et accompagne le pied en cambrure. C’est le contrefort qui forme le moule de l’emboitage (partie postérieure)
    • Un bout dur ferme ou une semelle au bout incurvé, ou bien la combinaison des deux pour protéger les orteils.
    • Une assise de talon incurvée.
    • Des flancs d’emboîtage légèrement bombés (côtés de la chaussure)
    • Un modèle Derby pour les pointures en dessous du 28 pour faciliter l’introduction des pieds des plus petits dans la chaussure.
    • Un volume en épaisseur au bout de la chaussure qui permette aux orteils de se relever librement.
    • Un renfort en cambrure du talon jusqu’à 1 cm en arrière de la ligne des flancs, qui assure la rigidité nécessaire en cambrure.
    • Une cambrure qui résiste à un effort de torsion exercée par une main en prise avec la semelle, et l’autre avec l’arrière de la chaussure (talon et emboîtage).
    • Une lanière renforcée qui ne se distendra pas à l’usage et assurera un serrage efficace du cou-de-pied.
    • Un serrage équilibré pour éviter des frottements.
    • Des talons recouverts pour les sandales des plus petits.
    • Des quartiers hauts qui recouvrent les malléoles pour les pointures en dessous du 26.(montantes sur les chevilles)
    • Une bande molletonnée en haut des quartiers qui évite des frottements intempestifs contre le bas de la cheville des modèles montants. (protection des chevilles)
    • Une mousse épaisse placée en haut de la languette qui bloque la languette sous la pression du serrage du cou-de-pied.
    • Des semelles antidérapantes pour les plus petits afin d’éviter les chutes.
    • Des emplacements d’assemblage, des piqûres de peausserie et fantaisies diverses (rivets etc.) placés hors zone sensible et de fragilisation (les articulations, têtes métatarsiennes et la malléole du péroné).
«Chausser l’enfant» par Jean-Jacques Ficat et Alain Madec (Edition 2006). © Alain Madec
Retrouvez les articles sur le pied de l’enfant dans le magazine santé du pied